Pondichéry sont à l’honneur cette semaine, Cire Trudon vous invite à lire L’Inde (sans les Anglais), un récit aux couleurs indiennes de Pierre Loti.

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L'Inde sans les Anglais de Pierre Loti.

L'Inde sans les Anglais de Pierre Loti.

Figure inconditionnelle de la littérature de voyage, le lieutenant Julien Viaud, qui prend le pseudonyme de Pierre Loti pour son activité d’écrivain, navigue pour la première fois vers l’Inde en 1886. Bien que très court (il ne reste que 3 jours sur l’île de Mahé, au sud du Kerala), ce premier voyage reste ancré dans son cœur et le motive, 13 ans plus tard, pour un périple plus long. Le 20 décembre 1899, il embarque à nouveau pour l’Inde et pendant 4 mois, explore les plus belles régions du continent.

Cette odyssée indienne lui inspire L’Inde (sans les Anglais), un récit de voyage qui oscille entre contemplations romantiques et réalisme. Il y dépeint les différentes étapes de son aventure au travers de tableaux souvent vivants et lumineux, sans pour autant délaisser "l'Inde des affâmés".

Parmi les villes qu’il visite, on retrouve Pondichéry. Cet « oasis » perdu au milieu d’un paysage désertique, comme il le décrit, le touche particulièrement. Il ravive chez lui des souvenirs d’enfance, les récits exotiques d’une vieille tante, et quand sonne l’heure de son départ, il avoue avoir du mal à quitter « ce petit coin de vieille France, égaré au bord du golfe de Bengale. »

Pondichéry la mélancolique, où le temps semble suspendu, inspire sa plume lyrique et romantique. Il rapporte notamment une danse de Bayadère qui rappelle le « Serpent qui danse », l’un des poèmes les plus sensuels de Charles Baudelaire. Dans « une atmosphère irrespirable, saturée d’essences et de parfums de fleurs », l’écrivain est happé par la chorégraphie et la beauté d’une danseuse sacrée. Une scène fantasmagorique qui met en lumière tout le talent de Pierre Loti, élu à l’Académie Française en 1891 face à Émile Zola. L’Inde (sans les Anglais) n’est pas une compilation sèche de souvenirs exotiques comme la littérature de voyage a pu souvent en produire. C’est une œuvre sensible, puissamment évocatrice, qui éveille chaque sens. Un récit dans lequel on se plonge avec délectation pour s’échapper sans avoir à prendre l’avion.

L’Inde (sans les Anglais) de Pierre Loti, précédé de Mahé des Indes, disponible aux éditions Libretto.