Les Georgiques de Virgile
Lycéens option latin et étudiants en lettres mis à part, les lecteurs de Virgile se comptent probablement sur les doigts de la main. Et pourtant, les œuvres du poète romain ont toutes les qualités pour plaire à notre société toujours en quête de parenthèses dans un monde qu’elle juge trop brutal, trop rapide, trop consommateur. En particulier, ses Georgiques dans lesquelles il chante la nature et poétise des conseils sur l’art de la culture de la terre. Elles offrent une vraie pause pour l’esprit qui oublie rapidement au fil de ses vers évocateurs la réalité turbulente de son quotidien.
Mais si les Georgiques (« Georgica » signifie culture de la terre en latin) trouvent leur place ici, dans les actualités de la Maison, en plus de leur beauté et du calme qu’elles suscitent bien sûr, c’est que l’héroïne du livre IV n’est autre que l’emblème séculaire de Cire Trudon : l’abeille. Dans ce livre, le dernier, le poète fait l’éloge de la reine des insectes et de sa ruche, explique comment élever des essaims et conte l’histoire d’Aristée, ce fils d’Apollon associé à l’agriculture, éleveur d’abeilles. Un chapitre d’autant plus plaisant à lire que les paysages, plantes et fleurs dépeintes embaument la lecture. Il donne lieu à une expression poétique sensorielle, un vrai souffle vivifiant. Disponible en collection Folio.